Histoire

Le Parc Floral de La Source est un lieu chargé d’histoire !

L’histoire du Parc Floral de La Source (45) est intimement liée à celle de la source du Loiret, résurgence de la Loire qui en fait son caractère unique.

Le château du Parc Floral avant 1903

Pour certains historiens, la source du Loiret et des terres voisines entre Loire et Loiret auraient été offertes en 510 par Clovis aux moines de l’Abbaye de Micy. Entre 1427 et 1950, le domaine connaît de nombreux propriétaires qui façonneront son visage : canalisation du cours d’eau, aménagement de jardins à la française puis à l’anglaise, modifications du château…

Dans les années 60, le domaine de la Source, est acquis par le Département du Loiret et la Ville d’Orléans qui portent un grand projet d’urbanisme comprenant un campus universitaire, un quartier et un parc, à la fois lieu de détente et vitrine de la profession horticole, sur les 35ha restants autour de la Source du Loiret : le Parc Floral de la Source était né.

Il accueille en 1967 les Floralies Internationales, valorisant ainsi la forte tradition horticole du val d’Orléans. Pour la première fois, un événement de cette envergure est organisé en France : 330 exposants représentant 700 producteurs du monde entier et des millions de fleurs exposées ! Au total, 2 300 000 visiteurs seront accueillis en six mois.

Au lendemain des Floralies, la Ville et le Conseil général reprennent possession d’un espace naturel de grande qualité, largement valorisé par les aménagements structurants et les plantations réalisés au cours des siècles passés et plus récemment pendant les Floralies.

En 1993, face à l’érosion de la fréquentation et à la concurrence croissante d’autres lieux de loisirs, le Syndicat mixte de gestion est créé pour donner un second souffle au Parc Floral d’Orléans La Source (45). S’engage alors un programme de réhabilitation et d’investissements, avec la création de la grande volière, de la serre aux papillons, du jardin d’iris, du potager, de la roseraie…

«   Et aujourd’hui le Parc a poursuivi son grand bonhomme de chemin, évoluant encore, avec des envies de liberté, de naturel et de mouvement, soucieux plus que jamais de la biodiversité, s’adaptant aux conditions changeantes de l’environnement. Ses lignes s’assouplissent, on peut faire une petite sieste ou pique-niquer sur les pelouses, se promener à la belle étoile les soirs d’été. Les fleurs ne sont plus rangées en impeccables bataillons, les sous-bois s’ensauvagent, les fleurissements ne se suivent plus comme à la parade, les arbres racontent leurs longs voyages et les oiseaux, d’ici et d’ailleurs, s’en donnent à cœur joie. Moins d’artifice, plus de naturel…
Jardin de notre temps, traversé des eaux limpides du petit Loiret plein de reflets d’arbres et de flamants roses, le Parc continue à travailler à sa propre histoire, conjuguant harmonieusement nature, culture et écologie, à enchanter petits et grands au fil des heures du jour et des saisons, à distiller de précieux moments de bonheur champêtre et d’échappées belles, de farniente et d’émerveillements. A chacun de savoir le cueillir ce bonheur-là, à portée de main, à portée de regard, les cinq sens en éveil. »

Anne-Marie Royer-Pantin

Source du Loiret vers 1850